Avant d’arriver à un stade de pleine conscience dans la méditation, nous pouvons traverser diverses étapes. Voici celles que j’ai rencontrées listées jour après jour.
1 - L'auto-sabotage
Je suis assise confortablement et prête pour démarrer une méditation.
Mais me voici face à un premier bonhomme nommé AUTO-SABOTAGE.
C’est celui qui ne tarde pas à apparaître lors des premières séances :
-vous bougez pour trouver une meilleure posture
-vous ouvrez les yeux pour voir quel est cet étrange bruit
-vous vous frottez le nez parce qu’il gratte
-et puis vous bougez encore et encore
Bref, autant de petits actes qui font que votre méditation ne se vit pas profondément. Et vous savez quoi ? Ces petits gestes, c’est vous qui vous les créez dans le seul but de revenir dans l’activité trépidante que vous connaissez. Vous vous auto-sabotez !
Les premières fois, méditer est un acte qui nous fait complètement sortir de notre zone de confort. On ne sait pas ce que c’est de s’asseoir, de ne rien faire pendant ne serait-ce que 5 minutes. On est dans l’inconnu et notre petit cerveau n’aime pas ça !
Alors il met en place tout plein de stratagèmes pour nous en sortir et nous dit : « gratte-toi le nez ! Il te démange tellement que ça mérite bien de sortir de ta méditation » ou alors « tiens, un bruit de voiture ! On dirait vraiment la voiture du voisin ! ouvre les yeux pour regarder si c’est bien ça! ça mérite tellement d’ouvrir les yeux ça ! et puis, on reprendra peut-être la méditation après… ou pas »
Bref, vous l’avez compris je pense. C’est l’inconnu qui amène le besoin de l’auto-saboter. Mais en fin de compte, c’est normal au départ de ne pas être à l’aise sur une activité méconnue.
Sachez juste que lorsque vous verrez apparaître ces envie lors de vos prochaines méditations, pensez au fait qu’il se peut que ce soit juste pour vous sortir de la méditation et recentrez-vous sur celle-ci, reprenez la méditation où vous en étiez. Les prochaines fois, l’auto-sabotage disparaîtra puisque vous ne serez plus dans l’inconfort de l’inconnu.
2 - La procrastination
« Ah, j’ai encore un truc à faire avant la méditation », « allez, je fais ça cet après-midi comme ça j’ai le temps de finir ça », « oh je suis fatiguée ce soir, j’ai trop de choses à faire pour méditer » et hop, on fini par reporter au lendemain…
Une fois, deux fois, et puis on abandonne la méditation tout simplement. Vous venez de rencontrer un autre bonhomme !
Tout comme son collègue plus haut, la procrastination vient de nous. Ce n’est pas un facteur externe qui nous pousse à ne pas agir, c’est uniquement nous et notre non-motivation à vouloir nous faire grandir, nous faire du bien.
Sauf, qu’en y réfléchissant bien, on en ressort grandit d’une séance de méditation.
Alors, repousser à demain, n’est-ce pas une autre façon de rester dans un confort inconfortable ? Ne pas vouloir chambouler ses habitudes. Pour la dépasser, il va simplement falloir savoir si vous voulez vraiment méditer et en faire une habitude. C’est tout ! Si tel n’est pas le cas, la méditation va vite disparaître. Si vous voulez qu’elle fasse partie intégrante de votre vie, il va vous falloir de la discipline, vous booster, vous mettre un coup de pied … …… ! Et vous dire « Je vais commencer la journée par la méditation parce que ça me fait du bien » ou « je vais terminer la journée par la méditation un point c’est tout ! »
3 - L'entourage
Si c’est une pratique nouvelle pour vous, votre entourage va surement se demander ce que vous faites assis là, sans bouger, les yeux fermés ! Ils peuvent ne pas comprendre que vous souhaitez un moment de paix pour mener à bien votre méditation et en ressortir grandie.
On va surement vous appeler en plein milieu pour un truc super pas urgent !
Alors, simplement, prévenez-les que vous ne souhaitez pas être dérangée (jusqu’à ce que la cloche sonne par exemple), et prenez votre moment à vous. Vous en avez besoin, vous le méritez et ils profiteront bien plus de vous après.
4 - Les to do list
Il arrive aussi régulièrement que des to do list se créent et s’empilent pendant la méditation. A tel point que parfois, l’arrêt de la méditation pour les noter est « nécessaire ».
En effet, le cerveau étant un peu au calme, des pensées viennent et s’entassent. Elles sont en plus facilement écoutables puisque c’est un moment silencieux que vous essayez de passer.
Alors, dîtes à ces listes, à ces pensées qu’à ce moment là, elles ne sont pas importantes (et tant pis si vous les oubliez) ! Sinon, votre cerveau finira par associer ce moment de silence par un moment à faire sa liste de courses.
Oust, tant pis ! ça reviendra à l’esprit si vraiment c’est important !
Et vous, quelles autres difficultés avez-vous rencontrées ?
A très vite !
Dina RD
Maîtrise-ta-vie
